Dimanche, 7h. J'ai bossé toute la semaine, très peu de pause, très peu de running. Juste mon ordi, ma publi et mon mémoire à rédiger (et ma directrice de thèse). Hier j'ai travaillé aussi. Mais aujourd'hui je craque, j'en peux plus. Ca y est, c'est décidé, je vais m'évader !
Une évasion éclair et bien orchestrée. En 45min, les affaires de trail sont prêtes, le pique-nique préparé, le petit-déj avalé et le chéri kidnappé n'a nul autre choix que de m'accompagner.
Pour ne pas que l'on nous retrouve, je prends la direction de l'arrière pays héraultais, Arboras plus précisément. On gare la voiture au-dessus du village, près du site d'escalade, sur un petit parking isolé. Ouf, toujours personnes en vue, on est libre ! On s'enfile sur le GR74 qui monte régulièrement jusqu'au Mas Nègre (le plateau au-dessus de St Guihlem-le-Désert et le Cirque de l'Infernet). Un chemin forestier, découvert, qui offre de beaux panoramas.
Mes jambes sont loin d'être en pleine forme, surement le stress et la culpabilité de l'évasion... je devrais être en train de rédiger à l'heure qu'il est... Mais qu'à cela ne tienne, on a une montagne à gravir ! Du Mas Nègre, on redescend toujours par la piste forestière pour arriver au pied du Mont Baudille. Vu comme ça, le sommet n'a pas l'air si loin... pourtant il reste 500m de D+, et on en a déjà fait 400 !
Un petit bout de route pour récupérer le sentier balisé et hop c'est parti pour l'ascension. Une ascension longue, mais régulière qui laisse le temps de réfléchir... enfin pas trop non plus, je ne suis pas ici pour ça mais pour profiter du paysage et recharger les batterie. Après ça, promis je me rends et retourne devant l'ordi ! D'ailleurs en parlant du paysage... c'est que ça se couvre par ici ! Là-haut il semblerait qu'on ne soit pas enchanté par mon évasion...^^
Deux heures d'effort depuis le départ, voilà que nous arrivons au sommet. Le Mont Baudille en lui-même n'est pas exceptionnel, il y a une grosse station météo ou je ne sais quoi d'autre qui gâche un peu le spectacle, mais la vue depuis là est... splendide ! Même Yannick, qui d'habitude ne prête guère attention aux panoramas, s'attarde à la table d'orientation. Pas de bol, deux motards nous prennent en flagrant délit... mais sans l'intention de nous dénoncer. Ouf, sauvés !
Des photos pour immortaliser le moment, et on amorce la descente. Descente qui est bien plus rapide que la montée ! Très rapide même, c'est bien roulant. On en est déjà à 16km, il reste encore 5km de route pour rejoindre la voiture et mon "sursit" prendra fin. Je profite une dernière fois de toute l'énergie positive que nous offre ce magnifique environnement, on grignote un truc et voilà... on rentre et je retourne bosser.
Mais cette parenthèse m'aura fait le plus grand bien, j'ai hâte de remettre ça !
T'as bien raison! Un petit break, ce n'est jamais une perte de temps, loin de là! Je suis sûr qu'en te remettant à bosser tu étais plus efficace et plus détendue ;-)
RépondreSupprimerC'est important de savoir s'octroyer des pauses comme celle-là, Après, tu n'en a été que plus efficace au travail !
RépondreSupprimerj'irai bien dérouler ma foulée dans ce merveilleux coin
RépondreSupprimer100% d'accord, s'évader le temps d'une sortie running ça ne peut être que bénéfique!! Et quand les paysages sont ceux-là... Comment résister?? :)
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